Plante oubliée, rustique, cultivable même dans les terres les plus ingrates, insensible aux maladies, peu calorique, au goût fin rappelant le cœur d’artichaut, les qualificatifs sont nombreux pour la décrire. Pourtant on ne le trouve que de-ci de-là dans nos jardins.
Elle aurait encore mauvaise réputation, celle-ci venant de la dernière guerre pendant laquelle l’alimentation était rationnée en France et où le topinambour était l’un des rares légumes disponibles en hiver. Pourtant son goût n’est pas désagréable et les anglais l’ont surnommé l' »artichaud de Jérusalem ». Il faut juste le consommer avec modération, voire même en très petites quantités!
En effet, l’un de ses composants principal n’est pas digéré. Cela en fait à la fois un légume peu calorique, mais qui perturbe la digestion intestinale. En consommer une assiette pleine provoquera des flatulences. Les tubercules des topinambours se cuisinent comme les pommes de terre, mais quelques grands chefs parsèment aussi quelques entrées avec des copeaux crus. Attention cependant, une fois ramassées, les tubercules de topinambour ne se gardent pas longtemps.
Si vous souhaitez tenter l’expérience, pas besoin de lui réserver beaucoup de place. Cette plante a vite tendance à se développer à partir du moindre rhizome, et rappelez-vous, vous n’en mangerez pas des kilos. Enfin, ses longues tiges (2 à 3 mètres) peuvent servir à cacher un endroit disgracieux ou éventuellement former un brise-vue ou un brise-vent.
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