Le nom « courtilière » vient de « courtil », petit jardin en vieux français. Quant au nom « taupette », parfois utilisé, il vient de la « taupe » à laquelle l’insecte ressemble avec ses pattes fouisseuses. L’insecte fait partie de la famille des grillons d’où le nom aussi utilisé de grillon-taupe. On entend aussi parler d’écrevisse de terre.
Vous l’avez remarqué, les courtilières adorent la terre ameublie, fraiche et humide de nos semis ou plantations. Les courtilières mangent principalement des vers et autres taupins dont il semble qu’elles nous aient débarrassés. Malheureusement, dans leur progression, leurs pattes sectionnent tout se qui se trouve devant elles et en particulier les racines des jeunes plants quand elles ne retournent pas nos rangées de semis.
Avant même de planter ou semer, on peut repérer la présence de ces animaux en observant des trous d’un à deux centimètres de diamètre, ainsi que des galeries proches de la surface.
Alors que faire !
Disons le tout de suite, toutes les méthodes d’éradication trouvées sur la grande majorité des sites internet telles que le marc de café, l’huile dans les trous, les purins etc… ne fonctionnent pas. Inutile d’espérer dénicher un nid en suivant les galeries avec un doigt, cela ne fonctionne pas non plus.
Le jardinier chanceux arrivera à force de retourner la terre à en débusquer quelques unes.
Reste une dernière méthode (ouf!). Il s’agit de faire barrière à l’animal en entourant le plant avec un morceau de tuyau de gros diamètre et d’une douzaine de centimètres de hauteur. Pour ma part, j’utilise des bouteilles en plastique dont je retire le fond et le col. Une bouteille me permet de faire 2 tubes. L’idéal est de les enfoncer sur 7 à 8 cm et de laisser 2 à 3 cm au dessus du sol. Cette méthode se révèle efficace à 90%.