Un bon sol pour faire son jardin, à cela ressemble-t-il ? Les sols trop argileux sont riches en éléments nutritifs et retiennent bien l’eau. Cependant ils ont tendance à se compacter, ils ne sont alors plus drainants, l’eau stagne et les radicelles ont du mal à se développer. A l’inverse, un sol trop sableux ne retient pas l’eau, ni les éléments nutritifs. Dans les deux cas, un apport important d’humus permettra de pallier les défauts de ces types de sols. En effet, dans un cas, l’humus « aère » l’argile et dans l’autre, il permet au sable de retenir de l’eau. Les sols limoneux sont moins fréquents. Constitués de particules fines, on les trouve essentiellement dans les zones le long des fleuves, car le limon est amené par les alluvions (plaine de Saône). C’est un sol qui se prête naturellement aux cultures, il retient l’humidité, mais reste perméable et se réchauffe vite au printemps à l’inverse des sols argileux. En fait, le sol idéal est formé de 65% de sable, 20% d’argile, 10% de calcaire et 5% d’humus (avec une partie du sable et de l’argile qui peuvent être remplacés par du limon).
Alors, à Chevigny, quel type de sol avons-nous ?
L’Est dijonnais est principalement constitué d’alluvions (limons, argile et sables). La plaine de la Saussaie occupe la place d’anciens marécages traversés par les eaux de la Norge. Ils ont été drainés depuis plusieurs siècles.On trouve dans les jardins une terre qui s’approche du limon excepté sur les bords où le curage des rivières a apporté de l’argile et un peu de calcaire (sous forme de cailloux). Au global, c’est plutôt une bonne terre avec des variations parfois marquées quand on se rapproche des rivières.