Qui l’eut cru, les patates douces s’adaptent parfaitement au climat de la région. Nous sommes plusieurs à avoir tenté l’expérience cette année.
Première étape en mars, acheter deux à trois patates douces (bio de préférence) puis les enterrer à moitié dans un petit bac de terreau bien au chaud à l’intérieur (derrière une vitre au sud par exemple).
Comme pour les pommes de terre, des germes vont se développer, puis des tiges et des feuilles.
Lorsque les plus grandes tiges se développent, on peut en prélever quelques unes avec leurs radicelles.
Enfin, quand les gelées ne sont plus à craindre, on plante les tubercules avec leurs tiges ainsi que les tiges que l’on aura éventuellement séparées.
Comme pour la plupart des tubercules, la patates douce se développe bien dans un sol légèrement humide. Elle a surtout besoin de chaleur. Elle va s’étaler en formant des lianes qui vont couvrir un à deux m2 par plant.
La récolte se fait avant les premières gelées. Auparavant on aura pris soin de surveiller les rongeurs car les souris apprécient beaucoup cette douce tubercule.