Associations gagnantes

Les haricots utilisent le maïs comme tuteur
Maïs et haricots ramants

Les températures remontent enfin et la pluie abondante facilite les semis et la reprise des plants. Voilà que nos jardins se garnissent soudainement d’une variété grandissante de plantes. Mais dans cet emballement, n’oublions pas que les problèmes de voisinage sont aussi l’apanage des plantes. Alors pour planter gagnant, sachons privilégier les bonnes associations.

 

Plusieurs formes de « bon voisinage » sont à envisager :

 

  • planter des légumes aux systèmes racinaires non concurrents (par exemple associer des légumes racines à des légumes aux systèmes racinaires superficiels) tels que carottes/poireaux ou salades/haricots
  • associer des légumes avec d’autres légumes ou des fleurs qui perturbent les ravageurs,  par exemple les oeillets d’inde qui éloignent les insectes des choux et des tomates; mais aussi les légumes qui dégagent des odeurs fortes (ail échalottes, poireaux) et peuvent être associés aux carottes
  • combiner des plants ayant des cycles courts avec ceux ayant un cycle long, par exemple chou et laitue.

Enfin, certaines associations sont plus originales; le persil et le basilic renforcent l’arôme de la tomate. Quant au maïs, il profite de l’azote fixé par les haricots ramants et peut aussi servir de tuteur à ces derniers; on peut même, comme les Américains, ajouter à cette association maïs-haricots, des courges pour obtenir une couverture complète du sol.

 

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Journée des jardiniers sur le thème des savoir-faire

Les jardiniers de Quetigny organisent une rencontre dimanche 20 mai sur le thème des savoir faire.

Rendez-vous à partir de 10h30 sur le site de Quetigny (face à la gendarmerie) :

– en matinée : ateliers jardin au naturel et compost

– après-midi : ateliers vannerie, peinture à l’ocre, photo

Repas tiré du sac avec animation sur la connaissance des vins

Pour télécharger le programme, cliquer ici : Ateliers sur les savoir-faire

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La stevia

Plant de SteviaC’est, dit-on, la plante dont le pouvoir édulcorant (goût sucré) est le plus fort. Les magazines en parlent, surtout ceux qui sont axés sur la santé; et déjà l’industrie alimentaire propose de remplacer le sucre (ou l’aspartam) par des extraits de Stévia.
Mais saviez vous qu’on peut la cultiver dans nos jardins ?
Même si elle est originaire l’Amérique du Sud, cette plante s’est acclimatée en Europe. Vous trouverez des graines chez les spécialistes (des noms sont proposés dans les liens du blog) ou des plants dans les jardineries. On récolte ses feuilles avant la floraison qui a lieu en fin d’été. On peut les faire sécher. Le moyen le plus simple pour utiliser ensuite les feuilles de stévia, est d’ajouter les feuilles sèches (ou vertes) dans des infusions.
Pour ceux qui voudraient extraire les matières actives qui donnent ce goût sucré (et un peu anisé), le meilleur moyen semble être de faire bouillir les feuilles au moins 15 minutes dans un fond d’eau. La tisane ainsi obtenue servira de « liqueur » pour sucrer boissons et préparations culinaires.
Je n’ai pas encore testé, mais je vais bientôt m’y essayer. A suivre…

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La Grelinette

Ce samedi, avec le retour du beau temps, c’était jour de grande activité dans les jardins. Les motoculteurs ont fonctionné à plein régime et les bêches étaient de sortie. Mais est-ce là la meilleure façon de préparer son terrain ? L’animateur de la formation proposée par la Fédération Nationale suivie par des jardiniers de l’agglomération a souligné le rôle important joué par la micro-faune présente dans les 10 premiers centimètres du sol. C’est elle qui transforme la matière organique (compost, fumier) en éléments absorbables par les plantes et qui joue un rôle non négligeable dans l’aération du sol. Les animaux du sol fragmentent la matière organique, grossièrement (vers de terre) puis de plus en plus finement (dans l’ordre myriapodes, collemboles, acariens et nématodes). Par leur digestion et leurs déjections ces animaux transportent la matière organique dans les horizons du sol. En fouissant, ils aèrent le sol et améliorent la circulation d’eau. Donc, si on veut obtenir une bonne décomposition des engrais (naturels bien sûr!) apportés, il ne faut pas les enfouir trop profondémment. Idéalement, il ne faudrait pas retourner la terre, et surtout préserver les vers de terre.

Alors que faire pour décompacter la terre et préparer les semis?

La solution s’appelle fourche à bécher (ou Grelinette). Elle se présente comme une fourche large et trés robuste avec deux manches. Après l’avoir planté en terre, on actionne les deux manches vers l’arrière pour décompacter la terre. On retire ensuite l’outil avec un petit mouvement de gauche à droite; voir la vidéo trés explicite.

Avez-vous essayé ? Faites nous part de vos commentaires.

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Argileux, limoneux ou sableux ?

De gauche à droite : sable, compost bien mûr, argile sèche

Un bon sol pour faire son jardin, à cela ressemble-t-il ? Les sols trop argileux sont riches en éléments nutritifs et retiennent bien l’eau. Cependant ils ont tendance à se compacter, ils ne sont alors plus drainants, l’eau stagne et les radicelles ont du mal à se développer. A l’inverse, un sol trop sableux ne retient pas l’eau, ni les éléments nutritifs. Dans les deux cas, un apport important d’humus permettra de pallier les défauts de ces types de sols. En effet, dans un cas, l’humus « aère » l’argile et dans l’autre, il permet au sable de retenir de l’eau. Les sols limoneux sont moins fréquents. Constitués de particules fines, on les trouve essentiellement dans les zones le long des fleuves, car le limon est amené par les alluvions (plaine de Saône). C’est un sol qui se prête naturellement aux cultures, il retient l’humidité, mais reste perméable et se réchauffe vite au printemps à l’inverse des sols argileux. En fait, le sol idéal est formé de 65% de sable, 20% d’argile, 10% de calcaire et 5% d’humus (avec une partie du sable et de l’argile qui peuvent être remplacés par du limon).

Alors, à Chevigny, quel type de sol avons-nous ?

L’Est dijonnais est principalement constitué d’alluvions (limons, argile et sables). La plaine de la Saussaie occupe la place d’anciens marécages traversés par les eaux de la Norge. Ils ont été drainés depuis plusieurs siècles.On trouve dans les jardins une terre qui s’approche du limon excepté sur les bords où le curage des rivières a apporté de l’argile et un peu de calcaire (sous forme de cailloux). Au global, c’est plutôt une bonne terre avec des variations parfois marquées quand on se rapproche des rivières.

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