Lors de notre assemblée générale, nous avons eu le plaisir d’assister à la nomination de Jean Plaza comme chevalier du Mérite Agricole. Cette distinction traduit son implication constante et dévouée au service des Jardiniers de Chevigny depuis de très nombreuses années. Sans sa vigilance, son savoir-faire, nous ne pourrions avoir tant d’équipements en si bon état de fonctionnement; et si nous ne payons pas l’eau d’arosage avec les nombreux puits, c’est en bonne partie grâce à lui et à l’entretien des pompes. Jean a aussi l’ingrate tâche de coordonner tous les travaux qui nous permettent de bénéficier d’allées en bon état et d’un environnement agréable.
Cette distinction lui a été remise par notre président Jean Claude Beaux.
Le 1er décembre 2012 s’est tenue l’AG de notre association en présence de M. Jean Pierre Thenet premier adjoint et Mme Pascale Caravel, adjointe en charge des associations. Ce fut l’occasion de faire le point sur l’année écoulée tant du point de vue des activités que des finances. De l’avis de tous les intervenants, notre association se porte bien et suscite toujours un intérêt marqué comme en témoigne l’arrivée régulière d’une vingtaine de nouveaux adhérents chaque année. Un remerciement plus spécifique pour notre (discret) trésorier qui gère avec efficacité nos finances, surtout lorsque le besoin de nouveaux équipements se fait sentir (mini-tracteurs), mais aussi celui de renouveler pompes et coffres.
Merci aussi à la mairie pour son soutien répété depuis de très nombreuses années.
Cette année, l’AG fut aussi l’occasion d’honorer l’un des « piliers » de notre association, Jean Plaza (voir article).
A l’issue de l’AG, le conseil d’administration qui accueillait deux nouveaux membres volontaires, s’est réuni pour élire brillament Jean Claude Beaux comme président.
On récolte les rhizomes des topinambours durant tout l'hiver
Plante oubliée, rustique, cultivable même dans les terres les plus ingrates, insensible aux maladies, peu calorique, au goût fin rappelant le cœur d’artichaut, les qualificatifs sont nombreux pour la décrire. Pourtant on ne le trouve que de-ci de-là dans nos jardins.
Elle aurait encore mauvaise réputation, celle-ci venant de la dernière guerre pendant laquelle l’alimentation était rationnée en France et où le topinambour était l’un des rares légumes disponibles en hiver. Pourtant son goût n’est pas désagréable et les anglais l’ont surnommé l' »artichaud de Jérusalem ». Il faut juste le consommer avec modération, voire même en très petites quantités!
En effet, l’un de ses composants principal n’est pas digéré. Cela en fait à la fois un légume peu calorique, mais qui perturbe la digestion intestinale. En consommer une assiette pleine provoquera des flatulences. Les tubercules des topinambours se cuisinent comme les pommes de terre, mais quelques grands chefs parsèment aussi quelques entrées avec des copeaux crus. Attention cependant, une fois ramassées, les tubercules de topinambour ne se gardent pas longtemps.
Si vous souhaitez tenter l’expérience, pas besoin de lui réserver beaucoup de place. Cette plante a vite tendance à se développer à partir du moindre rhizome, et rappelez-vous, vous n’en mangerez pas des kilos. Enfin, ses longues tiges (2 à 3 mètres) peuvent servir à cacher un endroit disgracieux ou éventuellement former un brise-vue ou un brise-vent.
Pour vous en procurer, n’hésitez pas à me contacter.
Un documentaire de Marie-Monique Robin passionnant et chargé d’optimisme! Preuves à l’appui, on découvre comment les associations de plantes, les engrais verts, le couvert végétal, les plantes répulsives et celles qui attirent les insectes peuvent permettre de cultiver à grande échelle sans pesticides. Une leçon pour nos jardins et que de bonnes idées!
Le parti pris de l’auteure est manifeste, mais les divers reportages qui composent le documentaire sont d’une belle richesse.
Après un été qui a joué un peu les prolongations, nous y voilà, les températures baissent et la pluie revient. C’est l’heure de dégager et nettoyer le jardin. Les derniers pieds de tomate sont enlevés, les potirons ramassés, les haricots arrachés.
Alors, plutôt que de laisser la terre nue, c’est l’occasion de semer des engrais verts. La période est favorable. La terre est de nouveau humide, il reste encore assez de chaleur. Lorsque les gelées arriveront, la plupart de ces engrais faneront tout en formant un léger paillis qui limitera l’érosion, la dégradation du sol et le lessivage du jardin. Une fois enfouis au printemps, ces engrais améliorent la porosité du sol et lui apportent humus et azote.
Que semer ? L’engrais le plus courant est la moutarde blanche, facile à trouver dans les magasins de jardinage. On peut aussi semer de la Phacélie qui donne de belles fleurs bleues, mais il est recommandé de le faire plus tôt en saison.
Session de test de la grelinette avec les participants
La rencontre avec l’apiculteur relatée dans l’article précédent, fut aussi l’occasion d’un premier bilan de la formation « Jardin au naturel » dispensée par Florent Roubinet missionné par la Fédération des Jardins Familiaux.
L’enseignement le plus important de cette formation concerne les techniques qui préservent la santé du sol et du jardinier.
On retiendra trois points:
moins travailler : ne plus retourner la terre en bêchant, mais l’aérer et la fractionner en mottes grace à la grelinette (voir aussi l’article qui lui est consacrée); limiter les arrosages grâce au paillage (article ici).
utiliser moins de pesticides en privilégiant les purins (je prépare un article sur le purin de rhubarbe… si mes tests sont concluants), la rotation des cultures et les associations avec des végétaux ayant un effet répulsif. Cela nécessite cependant d’observer régulièrement son jardin pour intervenir à temps et de changer quelques habitudes (par exemple de collecter les doryphores à la main plutôt que de traiter avec des insecticides).
Larve de coccinelle
préserver dans chaque jardin, une zone un peu plus sauvage dans laquelle se réfugient les insectes « utiles » comme les coccinelles ou les syrphes.
Plateforme d'envol des abeilles - photo prise sur le site de nos jardins
Ce samedi 30 juin, M. Percheron, apiculteur à Chevigny Saint Sauveur est venu nous parler de son métier et des ruches qu’il a installées à proximité de nos jardins. Celles-ci contribuent à polléniser nos plants et sont, par exemple, indispensables pour la fructification des tomates.
M. Percheron possède une petite cinquantaine de ruches principalement installées à Gilly les Citeaux et à Ouges. Il existe plusieurs races d’abeilles, chacune étant adaptée au climat local. En Europe de l’Ouest, la race traditionnelle d’aspect foncé « Mellifera-mellifera » voisine avec la « Buckfast », croisement récent, doux et productif. Ce sont ces abeilles qui ont été installées dans nos jardins.
Les abeilles françaises demandent de plus en plus de soins, notamment à cause des parasites venus d’autres continents (varois, loque), mais aussi de conditions de vie plus stressantes (pollution, bruit, pesticides…).
Une ruche moyenne contient entre 40 000 et 60 000 abeilles qui produisent environ 30 kg de miel par an. Une abeille ouvrière vit en moyenne trois semaines (sans dormir!). Durant sa vie elle se sera occupée des larves, de ventiler la ruche, d’apporter de l’eau (quelques litres pour une ruche en été), du pollen et du nectar. C’est le nectar, qui une fois transformé par les enzymes des abeilles, donne le miel. Le pollen servira à nourrir la ruche.
La gelée royale est produite par des glandes spécifiques des ouvrières. Elle sert à nourrir les larves pendant les 3 premiers jours et surtout la reine pendant toute sa vie.
Pour produire un kilo de miel, les abeilles auront parcouru un total de 40 000 km ! Leur charge maximale en vol est de 140 mg !
Pour ceux que l’apiculture intéresse, faites vous connaitre; en effet cette activité pourrait être développée en 2013 au sein de l’association.
Avec les premiers jours chauds et les semis, la ronde des arrosoirs a commencé. « Il faut pailler! » entendons nous souvent. Oui, mais comment?
Pour limiter l’évaporation au pied des plants (tomates par exemple) tout est bon. Paille, foin, feuilles mortes et même carton (sans encre!), copeaux de bois etc… Certains agronomes recommandent même de ne jamais laisser le sol nu et d’avoir toujours une couverture. D’après eux, cela permet aux micro-organismes du sol de continuer leur travail d’enrichissement du sol , évite aux mauvaises herbes de se développer et éliminerait même la nécessité de bêcher car le sol reste ainsi toujours meuble. Il faut planter directement au travers de cette couverture.
Et pour les semis? Personellement, je recouvre les semis de fines graines avec un léger tapis d’herbe coupée sèche ou non. Cela permet de garder l’humidité du sol et évite le ruissellement en cas de forte pluie. Et cela tombe bien en ce moment; avec les tontes qui ont enfin été faites à la Saussaie, il y a largement ce qu’il faut comme herbe coupée.
Les températures remontent enfin et la pluie abondante facilite les semis et la reprise des plants. Voilà que nos jardins se garnissent soudainement d’une variété grandissante de plantes. Mais dans cet emballement, n’oublions pas que les problèmes de voisinage sont aussi l’apanage des plantes. Alors pour planter gagnant, sachons privilégier les bonnes associations.
Plusieurs formes de « bon voisinage » sont à envisager :
planter des légumes aux systèmes racinaires non concurrents (par exemple associer des légumes racines à des légumes aux systèmes racinaires superficiels) tels que carottes/poireaux ou salades/haricots
associer des légumes avec d’autres légumes ou des fleurs qui perturbent les ravageurs, par exemple les oeillets d’inde qui éloignent les insectes des choux et des tomates; mais aussi les légumes qui dégagent des odeurs fortes (ail échalottes, poireaux) et peuvent être associés aux carottes
combiner des plants ayant des cycles courts avec ceux ayant un cycle long, par exemple chou et laitue.
Enfin, certaines associations sont plus originales; le persil et le basilic renforcent l’arôme de la tomate. Quant au maïs, il profite de l’azote fixé par les haricots ramants et peut aussi servir de tuteur à ces derniers; on peut même, comme les Américains, ajouter à cette association maïs-haricots, des courges pour obtenir une couverture complète du sol.
Bienvenue sur le site des Jardiniers de Chevigny Saint Sauveur
Ce site présente les principales activités de l'association des Jardiniers, des bonnes pratiques et tout ce qui fait la vie de notre association.
L'organisation de l'association est présentée sur la page Info Association accessible sous le titre
