Les Jardiniers de Chevigny Saint Sauveur

Régulièrement, le site des jardiniers fait le point sur les précipitations tombées sur Chevigny Saint Sauveur. Un premier article a fait le bilan de l’année 2020.

En début d’année 2021, on constate que le mois de janvier a été dans la continuité de décembre 2020 avec de bonnes pluies qui ont rechargé les nappes. Par contre dès février, une nette baisse s’est amorcée qui s’est confirmée en mars. Il est tombé très peu de précipitations durant la deuxième quinzaine de mars et les sols étaient déjà secs en surface. Cependant dès 10cm de profondeur, l’humidité était encore bien là.

La sécheresse s’accentue en Avril dans la fraîcheur. Mai renoue avec de fortes pluies toujours dans la fraicheur et si Juin est dans la moyenne au niveau des quantités de pluies, le nombre de jours de pluie est supérieur aux normales d’où cette impression de temps pourri.

Juillet est également très pluvieux avec des périodes fraîches. Et si il a peu plu en août, la fraicheur s’est invitée à plusieurs reprises.

Au final on s’aperçoit que les précipitations annuelles sont très proches de la moyenne 1980-2010. L’impression d’été « pourri » vient en partie du fait qu’on avait fini par s’habituer aux étés hors normes beaux et chauds des 6 années précédentes.

On se souviendra surtout de l’année 2020 et de sa pandémie, mais pour nous, jardiniers à Chevigny, l’année fut bien difficile. Une vraie année de disette avec des cultures faméliques. Pourtant, les conditions climatiques n’ont rien eu a priori d’exceptionnel. Il est même tombé environ 680 mm contre une moyenne annuelle sur la période 1980-2010 de 760 mm. Ce déficit n’explique pas cette impression de sécheresse. A y regarder de près cependant, on constate que la fin de l’hiver et l’été se situent largement en dessous des moyennes (voir graphique). Quant au mois de mai qui aurait pu « sauver notre saison », la pluie est surtout tombé lors de deux grosses journées orageuses, les 2 et 11 mai. L’eau arrivée en quantité, ne s’est pas infiltrée dans le sol, mais a ruisselé. Seul le mois d’octobre a permis de revenir à une situation plus normale dont ont profité les légumes d’arrière saison.

Lorsqu’on comptabilise les jours de pluie, on s’aperçoit que mis à part le mois de décembre, il a plu moitié moins de jours qu’en temps normal. Enfin, les températures ont été largement supérieures au normales durant l’année écoulée.

Tout cela nous conduit vers un temps plus « méditerranéen » avec des pluies ponctuellement plus abondantes, mais moins fréquentes, un ensoleillement plus important et des température plus élevées.